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Le déroulement de la prise en charge

LE BILAN

GRAPHOMOTEUR

  • Dans un premier temps, l’enfant accompagné de ses parents répond à un questionnaire. Cela peut m’aider à déterminer la problématique qui cause ses difficultés d’écriture. Une première observation des cahiers d'école (cahier du jour, cahier de poésie, agenda, …) de l'enfant me permet déjà de noter des lacunes dans son écriture.

  • Dans la seconde partie de la séance, l’enfant, seul, réalise une série de tests.

  • A l’issue de la séance, j’analyse les différents tests grâce à l’échelle E d’Ajuriaguerra. Cette échelle comprend 30 items ( 14 items concernant la forme, 16 items concernant le mouvement) auxquels s’ajoutent les items de l’échelle D (échelle de dysgraphie) pour établir le diagnostic. Bien que l’échelle d’Ajuriaguerra soit la référence de base pour déceler un retard graphomoteur, j’analyse , en plus, les tests de l’enfant avec l’échelle ADE (Approche Dynamique de l’Ecriture) pour affiner le diagnostic. Cette échelle reprend certains items d’Ajuriaguerra et offre des résultats adaptés aux compétences et attentes de notre époque.

  • Cette analyse poussée de l’écriture de l’enfant me permet de rédiger un bilan graphomoteur communiqué par la suite aux parents. Ce bilan peut être transmis aux enseignants de l’enfant. 

LES SÉANCES

DE RÉÉDUCATION

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​La première séance : 

  • Cette séance me permet essentiellement d’expliquer à l’enfant son bilan grapho moteur avec des mots simples et de façon ludique et illustrée.

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Les séances suivantes : 

  • Les séances débutent toujours par une prise de contact pour faire le point sur la semaine écoulée. Cela s’organise sous forme d’échanges ou jeux oraux et me permet d’estimer l’humeur et la motivation de l’enfant.

  • On enchaîne ensuite avec de la relaxation, des mouvements Brain Gym, … Cela permet à l’enfant d’éliminer des tensions et d’améliorer la gestion de son énergie au profit de l’écriture.

  • Le bilan graphomoteur de l’enfant me permet d’établir une progression d’activités concernant les postures, la motricité fine, les graphismes de base puis l’écriture proprement dite. Les séances sont dynamiques, les supports et outils nombreux. Il n’est pas ici question de lignes d’écriture ni de travail scolaire. La rééducation consiste à associer plaisir et écriture.

  • La durée de la rééducation varie selon les profils, la motivation de l’enfant et l’implication de la famille. Pour une dysgraphie moyenne, on compte 8 à 15 séances. 

  • Après quelques séances, un bilan intermédiaire est à nouveau réalisé. Il permet d’ajuster la rééducation.

  • Pour chaque rééducation, je remets un cahier à l’élève. Celui-ci permet aux parents de prendre connaissance du contenu après chaque séance. On y retrouve également la consigne de l’exercice quotidien que l’enfant devra réaliser entre deux séances.

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