La Graphothérapie
La graphothérapie est utilisée dans le cadre d'une rééducation de l'écriture suite au diagnostic de difficultés. Les méthodes de rééducation de l'écriture permettent de traiter la "dysgraphie" et d'en évaluer le stade par des bilans complets.
Pratiquer l'écriture manuscrite
Malgré l’évolution des technologies, l’usage de l’écriture n’est pas dépassé. L’écriture est utilisée de façon régulière dans des activités quotidiennes de la vie pour:
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assurer une forme de communication,
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évaluer les connaissances,
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aider à la mémorisation.
La pratique de l’écriture manuscrite demande:
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de tenir de façon efficiente son stylo,
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de former correctement les lettres en écriture cursive,
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d’enchaîner le tracé des lettres de façon fluide et rapide.
Le rôle du graphothérapeute
Le graphothérapeute accompagne l’élève en cas de mauvaise préhension du stylo. Il l’aide à appréhender le tracé des lettres (sens du tracé, proportions des lettres, liaison entre les lettres, … ).
Son soutien permet également à l’enfant à gagner en vitesse d’écriture.
Ainsi, le graphothérapeute peut repérer des difficultés associées.
La dysgraphie
Julian Ajuriaguerra (1911-1993) précise qu'un enfant dysgraphique est « un enfant chez qui la qualité de l'écriture est déficiente alors qu'aucun déficit neurologique ou intellectuel n'explique cette déficience ».
Il existe différents types de dysgraphie :
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dysgraphie maladroite : la plus fréquente chez les enfants;
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dysgraphie molle : le tracé manque de structure;
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dysgraphie lente, précise : par souci de précision, l’enfant ralentit considérablement son tracé;
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dysgraphie impulsive : l’enfant va trop vite, l’écriture est souvent illisible;
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dysgraphie raide : l’enfant se crispe sur son stylo.
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micrographie : les lettres sont très petites et parfois atrophiées.